mardi 29 octobre 2013

Sergueï RACHMANINOV

 Alexandre Tharaud interprète un prélude de Rachmaninov, un de mes compositeurs préférés.



Sergueï  Rachmaninov  né le 1er avril 1873 à Semionovo, près de Novgorod, et mort le 28 mars 1943 à Beverly Hills aux États-Unis, est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre russe. Son œuvre est d'un romantisme hérité de ses maîtres Tchaïkovski et Rimski-Korsakov. Il est connu pour ses célèbres concertos pour piano.

Rachmaninov est surtout un interprète romantique. Il est également doué d'une mémoire exceptionnelle : il peut retrouver d'oreille une œuvre entendue seulement une fois et rejouer même des années plus tard, une œuvre qu'il a déjà interprétée. Il lui a fallu seulement 2 jours pour mémoriser les Variations et fugue sur un thème de Haendel de Brahms.
Rachmaninov possède une personnalité complexe angoissée par la perspective de la vieillesse et de la mort.

En 1917, la révolution russe le force à quitter définitivement son pays natal. C'est à cette époque qu'il écrit un petit prélude opus posthume 1917, pour piano seul, empreint de nostalgie et de sombres sentiments, prélude à son départ douloureux. Parti avec ses mains pour seul capital comme lui dira un de ses amis avant son exil, il entame à 44 ans une nouvelle vie et, avec son ami Nikolaï Medtner, une carrière de pianiste virtuose à temps plein. La nécessité de travailler intensément l'instrument et de se bâtir un répertoire l'éloigne de la composition. Au moment où il quitte pour toujours la Russie en 1917, il avait composé toutes ses œuvres publiées à l'exception de six d'entre elles. Il ne composera à nouveau qu'en 1926. L’inspiration ne l'a toutefois pas entièrement abandonné. Il écrit la célèbre Rhapsodie sur un thème de Paganini, opus 43, une série de variations pour piano et orchestre sur le 24e caprice de Paganini, publiée en 1934 et la très belle Symphonie no 3 en 1936. Ses tournées aux États-Unis et en Europe, qu'il lui arrive d'assimiler à des travaux forcés, lui assureront une vie matérielle très confortable.

En 1931, Rachmaninov accepte de cosigner une lettre avec le fils de Léon Tolstoï et Ivan Ostroilenski. Dans cette lettre, les trois hommes s'en prennent à Rabindranath Tagore en raison d'un article en faveur de l'URSS. Le régime soviétique réagit à ce geste et bannit la musique de Rachmaninov. Un lien de plus avec son pays natal qui se brise. Heureusement, l'interdiction est levée en 1934 grâce aux relations diplomatiques entre l'URSS et les États-Unis ; de plus, les Trois Chansons russes op.41 de l'artiste "proche du peuple" sont données en exemple aux jeunes compositeurs[

jeudi 24 octobre 2013

DES NOUVELLES DE DELPHINE DE LORME

Comme je vous l'avais dit précédemment, je vous communique quelques nouvelles de notre artiste peintre Delphine De Lorme qui après avoir quitté les Philippines s'est installée en Birmanie.
Cette jeune femme qui travaille énormément a trouvé un nouvel atelier qui va lui permettre de continuer ses tableaux.
Voici son nouvel univers.



Le nouvel atelier de Delphine De Lorme -

lundi 14 octobre 2013

FRIDA KAHLO A L'ORANGERIE

Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón ou Frida Kahlo, née le 6 juillet 1907 à Coyoacán au Mexique et morte le 13 juillet 1954 dans la même ville, est une artiste peintre mexicaine.
En 1922, elle falsifie sa date de naissance en 7 juillet 1910, année du début de la révolution mexicaine.
Le Musée de l'Orangerie à Paris consacre jusqu'au 13 janvier 2014 une exposition inédite des oeuvres de Frida Kahlo.

Frida Kahlo -

La colonne brisée - 1944 -
L' arbre de l'espérance, tiens-toi droit - 1946 -





mardi 8 octobre 2013

DERNIERE MINUTE A L ' OPERA DE ROUEN

FAUST ET HELENE
vendredi 11 octobre


Franz Liszt Paraphrase sur la Valse du Faust de Gounod, Bagatelle sans tonalité, Sonate en si mineur Lili Boulanger Faust et Hélène,

Piano Frédéric Aguessy 
Hélène Marie Gautrot Faust Xavier Rouillon Méphistophélès Vincent Billier


C’est avec Faust et Hélène, cantate composée en 1913 à dix-neuf ans, que Lili Boulanger devient la première femme à remporter le grand prix de Rome de composition. Organiste, compositrice, pédagogue, elle s’éteindra en mars 1918, laissant une œuvre considérable encore peu jouée aujourd’hui. Dans cette cantate, Faust, lassé de l’amour terrestre de Marguerite, veut toucher la beauté absolue d’Hélène.
 
 
au piano
Frédéric AGUESSY
 

Admis au Conservatoire de Paris en 1968, il étudie avec Monique de La Bruchollerie, Yvonne Lefébure, Pierre Barbizet et Geneviève Joy.

Lauréat des concours de Genève et Naples en 1974, de Budapest et Santander en 1976, il remporte en 1979 le Premier prix du Concours Long-Thibaud. Cette récompense lui ouvre les portes ...d’une carrière internationale qui le conduira de Londres à New York, du Japon à l'Amérique du Sud et à travers la plupart des pays européens (Allemagne, Suisse, Italie, Portugal, Espagne, Pologne, Hongrie…).

Ayant joué en concert avec de nombreux orchestres (Orchestre de Paris, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre national des Pays de la Loire, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, Orchestre de la Philharmonie G. Enesco de Bucarest, Orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur, Orchestre Sinfonietta de Picardie, Orchestre Bernard Thomas), il consacre une part importante de ses activités à la musique de chambre. Il participe à de nombreux festivals: Festival de piano de Yokohama (Japon), Festival des Arcs, Festival de La Roque-d'Anthéron, Festival International de Montpellier et de Radio-France, Festival Estival de Paris, Festival du Jeune Soliste d’Antibes.

Disposant d’un large répertoire où la musique française tient une grande place, il crée plusieurs œuvres dont il a lui-même sollicité la composition (Études pour piano d'Anthony Girard, Concerto pour piano et orchestre de Max Pinchard). Il a également enregistré pour le disque des œuvres pour piano de Jehan Alain, des transcriptions et paraphrases de Franz Liszt ainsi que les sonates pour violon et piano d’Ernest Bloch avec Alexis Galpérine. Il s'intéresse par ailleurs à la direction d'orchestre et a dirigé des œuvres pour orchestre de chambre ainsi que des œuvres pour chœur et orchestre.

Il a enseigné au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est actuellement professeur au conservatoire à rayonnement régional de Rouen.


Frédéric AGUESSY -